Rapport #16272-031.RS3 - Arrestation des fugitifs de Harlon V 

Par Ruslan

-- Dossier Classifié --

•Date de la mission : 13/05/2022
•Lieu : Environs de Chirinda. Sibérie.
•Objet de la mission : Arrestation du groupe de fugitifs xénos.
•Nombre d'agents envoyés : 20
•Etat de la mission : Echec.

Le groupe de pillards de Harlon V que nous poursuivons depuis un mois déjà, avait été repéré du côté de Chirinda, en Sibérie, deux jours avant la mission nommée. Il n'a pas été facile de retrouver leur trace, mais après plusieurs recherches, nous avons trouvé le vaisseau dans un endroit boisé, assez loin des villes. Il était en camouflage optique, mais l'endroit étant assez humide, des gouttes d'eau dévoilaient quelque peu sa silhouette. Quand nous nous sommes un peu plus rapprochés, nous avons aperçu des traces tout autour de l'engin. Les plus fraîches ne semblaient pas xénos, car l'écart entre les pas était plus petit.

Les êtres que nous cherchions mesurent dans les 2m30 en moyenne et nous avons établi qu'il s'agissait là de traces causées par des humains d'1m80 en moyenne. Les traces semblaient faire le tour du vaisseau et nous avons détecté des petites caméras camouflées dans la végétation qui semblaient surveiller le vaisseau et les environs. Les caméras étaient des modèles discrets à déclenchement automatique avec détecteur de mouvements. Ce sont des modèles que l'on retrouve pour les chasseurs d'images d'animaux et qui envoient les enregistrements en direct à un appareil receveur.

La mission se divisait en deux à partir de là : nous devions retrouver les civils qui avaient visité l'endroit, récupérer leurs données et les neurolyser. Pendant qu'un groupe partait sur les traces des xénos, l'autre ratissait la zone autour du vaisseau pour retrouver les humains ou d'autres caméras. Nous avons établi un périmètre autour du vaisseau et récupéré le matériel vidéo trouvé. Quelques minutes à peine après, nous avons perdu le drone AR-5 qui cartographiait les alentours. A notre surprise, il avait été touché par un tir de sniper d'un calibre perce-blindage. Nous n'avons pas pu en déterminer la provenance. Nous avons effectué un appel CU pour rassembler tout le monde au vue du tir qui n'était pas ce à quoi nous nous étions attendus de la part de chasseurs dans les environs.
Nous n'avions plus de contact avec l'agente ATR, éloignée dans la forêt. Nous avons reçu un appel CU de l'agent QUY, nous informant qu'elle avait été tuée par deux formes qui sont sorties des sous-bois à côté d'elle. Il n'a pu nous en dire d'avantage sur les agresseurs avant qu'on ne perdre le contact avec lui aussi. (Nous l'avons retrouvé mort à la fin de la bataille. Un tir de sniper lui avait perforé sa protection thoracique dans le dos et il a été achevé d'une lame lui ouvrant entièrement la gorge. Son CU a été endommagé par les assaillants.)

L'attaque nous semblait démesurée pour être humaine. Il n'y avait pas de raison que l'on soit attaqués de la sorte par des humains, même militaires. Le territoire n'est pas en conflit et aucune base ou armée ne devait être dans le coin. Aussi, nous avons d'abord pensé avoir à faire là au retour des xénos. Nous nous sommes rassemblés et préparés à l'offensive. L'ennemi se déplaçait discrètement et il nous a pas été facile d'en apercevoir. Lorsque nous nous sommes rendus compte que les silhouettes entraperçues n'étaient pas xénos, nous avons essayé d'établir un contact afin de faire cesser toute agression à notre encontre. Nous avons reçu une réponse de l'un d'entre eux, en anglais, à l'accent slave. Il nous intimait de déposer nos armes, choses que nous avons refusé. En réponse, nous avons reçu des tirs de grenades pour nous disperser et nous faire sortir de notre couvert. Nous avons subi quelques dégâts matériel, mais aucune perte ou blessés. Le combat s'est engagé suite à cela. Nos armes à la technologie plus avancée les a tenus à distance, mais au lieu de les faire reculer, ça a plutôt sembler les intéresser.
Leur équipement les rendaient difficiles à percevoir et ils apparaissaient uniquement sur nos capteurs de mouvement. Il ne s'agissait pas là des xénos, mais bien d'une escouade humaine.

Alors que nous échangions des tirs, nous avons vu un des soldats être projeté à plusieurs mètres après un violent coup à la tête. Des tirs xénos sont apparus, fauchant quelques soldats et agents. Les camouflages optiques des haarloniens se sont désactivés et nous avons aperçu que l'ennemi xéno avait profité de notre altercation pour nous encercler tous.
L'escouade s'est immédiatement repliée en défensive. Elle était organisée et ils avaient une bonne coordination ensemble. Ils ont donné aux xénos une difficulté proche de la notre.
Cependant, ils ont été les premières cibles des xénos lors de leur attaque. Ayant subis des pertes, l'escouade a voulu battre en retraite. Nous avons tenté d'empêcher les xénos de leur donner la chasse tout en nous défendant de notre côté. Divers types de grenades ont été lancées (fumée, explosive, incendiaire...) sans distinction entre nous ou les xénos, ce qui a rendu difficile à nos agents de voir ce qui s'est passé et de les aider. Aussi, de notre côté nous avons subis des pertes et blessés. Le second groupe parti est vite arrivé en renfort, ce qui a un peu changé l'issue de la situation pour nous.

Un des xénos a été tué, apparemment affronté par trois soldats. Deux de nos agents ont rapporté les avoir aperçus s'échapper du combat et réussir à fuir vers la forêt.

Nous avons tenu tête aux xénos au prix de nombreuses pertes et blessés. L'affrontement avec l'escouade avant a épuisé une partie de notre équipement, en plus de nous faire tous prendre par surprise. C'est ce qui a contribué à l'issue néfaste de cette mission. Nous avons dû nous replier et les laisser s'enfuir.
Quatre xénos ont été tués, mais leur corps ont été emmenés par leur camarades.

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Après une rencontre imprévue avec une escouade humaine, dont nous ne savons l'appartenance, notre premier groupe d'agents resté dans les environs du vaisseau haarlonien, a subi une attaque des xénos. Nous leur avons tenu tête au prix de nombreuses pertes humaines. Le second groupe est arrivé en renfort, évitant d'autres pertes de notre côté. Dans l'agitation de l'affrontement, nous n'avons pas vu combien d'hommes comportait l'escouade qui nous a attaqué, ni si certains (hormis ceux retrouvés * voir addendum) ont réussis à s'enfuir. Nous avons dû battre en retraite et laisser les haarloniens reprendre possession de leur vaisseau.

Nous avons réussi à les tracer sur une courte distance. Ils se dirigeaient vers le plein Nord. Une autre équipe partira à leur recherche.

Pertes :
- Agent QUY (tué par l'escouade). Corps rapatrié.
- Agente ATR (tué par l'escouade). Corps rapatrié.
- Agent d'élite ALK (tué par les xénos). Corps rapatrié.
- Agent d'élite CRC (tué par les xénos) Corps rapatrié.
- Agent d'élite BGC (tué par les xénos) Corps rapatrié.
- Agent d'élite VBC (tué par les xénos) Corps rapatrié.
- Agent MPL (tué par les xénos) Corps rapatrié.
- Agent d'élite LMH (tué par le fugitif humain) Corps rapatrié.


Bilan :
Une fois les xénos partis, nous sommes revenus sur les lieux. Une équipe de nettoyage à été mandatée ainsi qu'une assistance médicale.

Deux des trois membres de l'escouade qui étaient encore en vie sur site sont morts des suites de leurs blessures. Un a dégoupillé une grenade dans le but de nous causer des dégâts quand nous nous sommes approchés. Nous avons réussi à l'immobiliser et le désarmer avant qu'il ne tente autre chose. Il a cependant opposé une farouche résistance malgré ses blessures, refusant notre aide. Son cas s'est aggravé avant qu'il ne succombe entre nos mains.

Nous n'avons trouvé aucune trace d'un sniper hormis les balles tirées. Le calibre retrouvé sur site et qui a touché le drone et notre camarade, ne correspondait à aucune des armes des soldats. Il est à supposer qu'étant placé assez loin du combat, il a dû facilement pouvoir s'échapper.

-- Addendum--
Un de nos agents avait rapporté avoir aperçu trois soldats réussir à s'extirper de la bataille.
Un détachement de notre équipe fut envoyée sur les traces de ces derniers survivants de l'escouade qui avait été repérés, pendant que le reste s'occupait du site de la bataille, des blessés. Un a été retrouvé mort non loin, tué par des tirs xénos dans le dos. Des traces de sang nous on menés au second, gravement blessé et partiellement stabilisé, caché à plus d'une centaine de mètres du lieu de bataille. En arrivant près de lui, nous avons essuyé les tirs de son camarade, caché en embuscade. Un agent a été blessé à notre arrivé. Nous avons entendu le survivant communiquer à son camarade avec insistance à trois reprises via son équipement de communication personnel. Ce qui a eu pour effet de faire cesser l'offensive en notre direction. Une fois sûrs que ce n'était pas un piège, nous nous sommes rapproché du blessé. Il a parlé en anglais, nous demandant qui nous étions. Nous lui avons évidemment pas répondu et retourné la question, question à laquelle il a également refusé de répondre. Nous avons tenté de l'interroger un peu plus afin de savoir à quelle armée il appartenait ou ce qu'ils faisaient ici, mais il n'a pas été coopératif. Il nous a juste dit s'appeler Sam et qu'il était content de pouvoir parler une dernière fois dans sa langue natale avant de mourir. Nous lui avons demandé de rappeler son camarade, lui promettant aucun mal, voire même de l'aider s'il était blessé également. Il a semblé accepter et a parlé en russe via son appareil de communication pendant quelques secondes. Il a ensuite sourit en nous regardant et a endommagé l'appareil, nous laissant donc fortement supposer que là non plus, il n'a pas coopéré. Il a finit par succomber d'un choc hémorragique alors que nous étions en train d'essayer de le stabiliser.

Un groupe est parti sur les traces du camarade de Sam pendant que nous interrogions ce dernier. Un agent est tombé sur un piège à grenade en arrivant non loin de la dernière position qu'il occupait. L'agent a subi des blessures, mais est encore en vie.
Après lui avoir porté assistance, nous avons repris la traque. Le dernier survivant s'était déjà bien éloigné à travers la forêt profonde. La traque a duré dans les 5h durant laquelle l'agent GHJ a été blessé d'un tir de Shak-12, le fusil d'assaut du fugitif, qui a traversé deux troncs d'arbres avant de le frapper en plein dans la jambe, l'handicapant sévèrement. Nous l'avons secourru à temps pour pas qu'il en meurt.
L'agent LMH a eu moins de chance. Ses cervicales ont été brisée en parvenant, avec un petit groupe, à tomber sur lui. L'agent FGR qui était faisait également partie du dit groupe, a eu le bras fracturé, le nez cassé et les tendons derrière le genou droit sectionnés par couteau au moment où il pensait détenir le fugitif, l'ayant désarmé de son fusil. L'agent ANH a eu la gorge tranchée et un genou fracturé alors qu'elle a évité une mort certaine à l'agent FGR. Nous l'avons secourue à temps.
Quand nous avons enfin réussi à l'encercler, il s'est rendu sans faire plus de vagues, acceptant sa capture.

Nous l'avons dépossédé de son matériel. N'ayant que quelques blessures superficielles (son équipement ayant tenu le coup malgré les dommages), nous avions pensé le neurolyser et le laisser dans la ville la plus proche, mais nous ignorons s'il n'en connait pas plus sur les xénos et autre que ce qu'il a aperçu là. Il n'était pas sous le choc de ce qui s'est passé et faisait preuve de maîtrise et de sang froid malgré la tension et l'adrénaline. Il a semblé assez tendu quand nous avons évoqué Sam au moment où nous tentions de l'interroger. L'agente YIJ a montré une pièce d'équipement appartenant à son collègue pour essayer de jouer de cette tension et le pousser un peu plus. C'est à ce moment qu'il lui a collé un violent coup de tête en plein dans le nez. Nous avons dû nous mettre à plusieurs pour le maîtriser, même menotté.
Outre cela, il a gardé le silence tout le temps que nous tentions de l'interroger, peu importe, au final, la pression de nos paroles.
Aucun papier sur lui ou autre qui nous a donné une identité.

Il a été décidé de le ramener à l'Agence où nous laisserons le soin aux agents internes de faire plus amples recherches sur lui au besoin.
L'agent KRL s'est occupé du convoi retour et a assuré la sécurité du transport du prisonnier jusqu'à l'Agence avec quelques autres agents. Dans un souci d'éclaircissement et d'informations, il a donc été transféré au carcéral, où notre hiérarchie saura prendre la meilleure décision le concernant.